mardi 30 septembre 2014

Nettoyons la nature : le bilan

Samedi 27, 14 h, Rendez-vous devant la Mairie de Taulignan. Une petite quinzaine d’adultes et autant d’enfants sont présents. Beaucoup de bonnes volontés réunies en peu de personnes (3 participants pour le rendez-vous de 8h).

On prend les voitures pour aller sur le site où nettoyer, qui se trouve au dessus des Auzières, derrière l’ancienne décharge. Arrivés sur place, déballage des équipements : gants et dossards élégamment emballés et décorés des emblèmes de cette enseigne financeuse. Les enfants sont fiers de porter ces couleurs car ils vont faire une belle action. Prendre l’argent là où il est… peut-être mais quand même cet arrière goût amer.

En tous cas aucun responsable de cette grande enseigne pour récupérer le suremballage des gants. Mais comme dirait un des bénévoles, "ils se sont engagés à financer les équipements pas à participer".

Une "belle" récolte
Puisqu'on est là, faisons les choses jusqu'au bout. Armée de mon sac vert, je ramasse plastiques et polystyrènes, conserves et autres déchets peu ragoutants. Une vraie mine d'or.

Une chaise longue de jardin en plastique,
vestige d'une autre époque ou nouveauté fraichement délaissée ?
En une heure de temps le résultat est effarant. 

Comment un site en pleine nature peut-il être aussi sale ? Les Taulignanais ont-ils gardé l'habitude de laisser leur déchets à cet endroit ? 
Sont-ce des restes d'un site mal ou jamais nettoyés autrement que par ce type d'actions bénévoles ?

Partie avant la fin, je ne sais combien d'aller-retours ont été nécessaires pour enlever tous ces déchets. La plupart des plastiques ou des conserves collectés étant trop vieux ne seront, sans doute, pas recyclés. Un beau gâchis et beaucoup de colère face à des personnes peu responsables de leur environnement. F.G.


Première camionnette pleine... Combien d'aller-retours seront-ils nécessaires ?

mercredi 24 septembre 2014

Nettoyons la nature le 27 septembre

Comme toutes les années, une journée "nettoyons la nature" est prévue le samedi 27 septembre. Le RDV est devant la mairie de Taulignan à 8 h et à 14 h.

Cette action, au premier abord, positive s'avère dérangeante par le fait qu'elle soit à l'initiative de l'enseigne d'une grande surface commerciale depuis plusieurs années (une belle opération de communication où sont fournis des kits de nettoyage et des T-shirts pour faire leur pub...)
Mais au bout du compte, comment se positionnent-ils par rapport à l'émission des déchets dont ils sont le vecteur ? De gros efforts et un style de précurseur écolo sont de mise sur leur site. Ne faut-il pas voir là le syndrome du pompier Pyromane ?

Pouvons-nous aller vers le désemballage ?
Au-delà des opérations de communication, aujourd'hui plus d'1/3 de notre poubelle ne se recycle pas, et pour l'essentiel à cause des emballages industriels. On sait les grandes enseignes capables de faire pression sur les petits producteurs pour faire baisser les prix. Pourquoi ne le font-elles pas sur les grands groupes industriels pour les contraindre à réduire les emballages ou au minimum imposer qu'ils soient recyclables ? De nombreux magasins parviennent aujourd'hui à réduire cette surconsommation par la vente en vrac ou autre. Cela semble même plus facile et beaucoup moins cher à mettre en place qu'une opération de communication. 

Prise de conscience au quotidien
La plupart des bénévoles qui participent à ces opérations sont souvent ceux qui font le plus attention à leur environnement. Comment toucher ceux qui jettent les canettes/ordures que nous ramassons ?
De plus, en quoi nettoyer une fois par an la nature autour de nous, permet-il un changement réel des habitudes quotidienne ? Ne serait-il pas préférable de "protéger notre nature" au lieu d'être obligé de la nettoyer ? Ne faudrait-il pas nettoyer nos grandes surfaces avant tout ? Apprendre à consommer différemment (moins d'emballage, achats groupés, AMAP), à trier, apprendre comment sont traités nos déchets ... ?

Toujours est-il que certains d'entre-nous y seront sans doute, avec gants et sacs, pour faire leur part. Peut-être y rencontrerons-nous un responsable d'une grande enseigne pour lui en parler ? 
On vous dira.