lundi 17 février 2014

L'ECONOMIE


Nous vous proposons de venir découvrir notre programme, sur ce blog, au fil des semaines qui nous rapprochent de l'élection. Aujourd'hui, le troisième axe de notre action : l'économie. Et comme d'habitude, vous pouvez laisser vos commentaires et questions ici ou venir nous rencontrer à notre permanence, rue des Fontaines, les vendredi et dimanche matin. Retrouvez la totalité de notre programme sur notre page "Programme pour les élections municipales".


L'ECONOMIE


Nos projets auront toujours le souci de considérer l'économie de notre village, autant celle des ménages, des commerçants, des artisans, que celle du budget de la commune. Nous sommes conscients que les engagements que nous devrons assumer empêchent un avenir facile. Mais nous nous refusons de nous poser en simples gestionnaires, sinon ce ne sont pas des élections qu'il faut à Taulignan mais un entretien d'embauche pour des gestionnaires. Nous considérons que choisir de prendre des responsabilités dans une commune, c'est faire le choix de ne pas se laisser aller à la facilité de l'immobilisme ou de la mise en place de projets dont le sens ne dépendrait que des subventions que nous pourrions obtenir. Nous savons aussi que le développement économique du territoire est de la compétence de la nouvelle Communauté de communes. Voilà pourquoi nous comptons y jouer un rôle actif de propositions en fondant notre projet économique sur trois points forts.


     1. Pas de dépenses supplémentaires


La commune est endettée mais cela n’est pas inquiétant en soi en soi. Une dette peut être positive si elle sert l'intérêt général et si elle est porteuse de justice sociale et de retours économiques pour tous.
Nous procéderons, dès notre élection, à une analyse financière précise du budget de la commune pour connaître l'évolution de notre capacité d'autofinancement, le ratio de rigidité des charges structurelles et aviser de l'incidence d'un encours de la dette qui représente 131,81% des produits de fonctionnement alors qu'il ne représente en moyenne nationale, pour une commune comme la nôtre, que 79,02 % de ces produits.

De même les taux d'impôts locaux sont supérieurs à Taulignan par rapport à la moyenne des communes de notre taille et il est donc nécessaire de ne pas accentuer cette particularité.
Ainsi, nous ne prendrons pas d'engagements d'investissements sans plan de rentabilité et sans un autofinancement du remboursement.


     2. Faire des économies


Cet engagement nous impose aussi de voir où nous pourrons faire des économies. Il ne s'agit pas d'imposer la rigueur à notre village, au contraire, il s'agit d'y trouver des ressources nouvelles à travers l'idée que les premières richesses d'une commune sont les dépenses qu'elle peut éviter. Il s'agit de faire faire des économies à la commune mais aussi aux habitants. Pour cela nous avons trois priorités.


  • Des économies d'énergie


En France, 52% de la consommation énergétique finale concerne la chaleur, due essentiellement au chauffage des bâtiments. L’État français va, dès 2014, poser les bases légales de la transition énergétique. Si nous ne voulons pas subir les conséquences de ces choix nationaux et engager des investissements contraints dans quelques années, nous devons préparer notre village.
Il s'agit d'abord de réhabiliter énergétiquement le patrimoine bâti public, de lister les bâtiments les plus énergivores par une analyse des factures, de planifier la réalisation d’audits des bâtiments que l’ADEME ( Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) subventionne à hauteur de 50% et de planifier la réalisation de travaux, en priorisant la réhabilitation énergétique des bâtiments les plus énergivores.


Il s'agit aussi d'adopter un référentiel de performances énergétiques portant sur la rénovation des logements sociaux. Par exemple, les dernières constructions de logements sociaux qui se font au-dessus de la maison médicale répondent-ils à la Norme RT 2012 (50kWhep/m²/an) ? Si ce n'est pas le cas, il faudra certainement procéder à des travaux dans les 5 à 10 ans à venir car la réglementation nous l'imposera. Nous pensons donc qu'il vaut mieux agir en amont pour éviter de conditionner l'avenir à un manque d'anticipation. Vouloir des logements sociaux économes en énergie, c'est réduire la facture des ménages.

Une Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAH) a déjà été mise en place sur le village et nous en saluons le résultat. Il s'agira de relancer ce processus et d'informer pleinement les propriétaires du renforcement des aides qui seront effectives dès 2014. Pour simplifier l'accès à toutes les démarches, connaître ses droits et les aides possibles, nous mettrons à disposition du public un bureau unique de constitution des dossiers pour soutenir chacun dans ses démarches.

En termes d'information, il est nécessaire qu'une municipalité accompagne ses artisans. Dans ce cadre, nous écouterons les besoins des petites entreprises locales (dont celles du bâtiment) quant à la formation ou l'information dont elles auraient besoin afin d'être les premières à pouvoir être sollicitées pour ces chantiers.

Enfin, permettre des économies d'énergie, c'est lutter contre la précarité énergétique en venant en aide aux ménages via l’Agence Nationale de l’Habitat (ANHa) qui met en place une série de subventions pour réduire le coup des rénovations pour les ménages.

Coût économique supplémentaire pour la commune : La commune fera des économies évidentes. Dans le cadre de l'Agenda 21 (voir dernière partie de notre document), le bilan national montre en moyenne 60% d'économie sur l'éclairage publique, 40 % d'économies d'eau, 30% d'économie de carburants.


  • Le combat pour sauvegarder une régie publique de l'eau


Nous réaffirmons ici notre volonté affichée, depuis la fusion de nos communautés de communes, de tout mettre en œuvre pour que la gestion de notre eau reste publique. C'est la garantie pour tous de faire des économies, de conserver une gestion démocratique, sociale et transparente permettant un prix juste et la chasse au gaspillage. Nous pensons que notre ex communauté de communes du Pays de Grignan n'a pas assez préparé et pensé cette fusion qu'elle a elle-même demandée. Les marges de manœuvres existent encore mais elles ne pourront se mettre en place qu'avec un renouvellement des élus communautaires qui s'engageront avec un volontarisme clair. Les dernières décisions prises par nos élus hypothèquent leur chance de jouer un rôle prépondérant dans le futur exécutif de cette communauté de communes. L'élection municipale sera alors l'occasion de redonner une chance à Taulignan de reprendre sa place sur le territoire.
Nous sommes aussi conscients que le réseau d'eau nécessitera un état des lieux sérieux et la planification de sa rénovation car il semble ne pas avoir été entretenu comme il aurait fallu.

Coût économique supplémentaire pour la commune : Là encore nous ferons des économies et surtout nous éviterons aux ménages de subir une augmentation des coûts. L'augmentation moyenne en France du passage de l'eau en Délégation de Service Public (DSP) est de 25 % sur la facture des ménages. Nous devons éviter ce transfert de charges.


  • Une attention particulière pour les déchets


L'Etat français vient de lancer une grande campagne sur les déchets et sur
l'économie circulaire qui permet de valoriser une partie de ce que d'habitude nous jetons. Cette compétence intercommunale demande donc notre attention. En effet, aujourd'hui déléguée à une entreprise privée, elle commence de faire des remous sur notre territoire. Le tri sélectif à la source par apport volontaire permet la valorisation de plusieurs tonnes de matières recyclables. Il permet de substantielles économies, au niveau de chaque foyer, par le détournement de toutes les matières revalorisables. Il évite aussi que les produits les plus dangereux et les moins recyclables se mélangent aux autres et les rendent eux-mêmes difficiles à recycler. Nous voulons éviter que l'éventualité déjà énoncée de renvoyer ce tri en bout de chaîne, à l'arrivée en déchetterie, se mette en place sur notre territoire. Nous ferons donc la proposition aux autres communes d'un plan efficace de réduction des déchets à la source, avec leur valorisation (par exemple les déchets végétaux), la facilitation des apports volontaires et l'information et la sensibilisation des habitants de notre territoire.

Coût économique supplémentaire pour la commune : Comme pour l'eau, nous ferons des économies et surtout nous éviterons aux ménages de subir une augmentation des coûts. L'intercommunalité ne doit pas être l'occasion d'un transfert de charges vers les ménages en débarrassant les communes de leurs prérogatives.


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