jeudi 6 mars 2014

Des choix décisifs pour l'intercommunalité




Le collectif eau dans lequel nous sommes partie prenante et fondateur, a envoyé mardi dernier un communiqué de presse pour faire le point sur le transfert de la compétence eau à l'intercommunalité ou sa restitution aux communes. Nous en profitons pour faire le point sur la question  qui dépasse de loin le seul problème de l'eau.








Vous trouverez le communiqué du collectif sur son blog, ici

Il faut retenir de la situation que la décision finale sera politique.

Après plusieurs rencontres très constructives avec Patrick Adrien, le Président du Conseil communautaire, il s'avère donc que la décision qui sera prise le 20 mars (3 jours avant l'élection !) sera politique. Il n'y a pas d'obstacles techniques ou juridiques insurmontables et des solutions existent.  C'est donc le courage politique de chacun qui fera la décision. Comme un vote public (avec explication de vote) a été demandé, chaque électeur sera en mesure de connaître la responsabilité politique de ses représentants dans cette décision.


La meilleure des solutions aujourd'hui est de se donner du temps donc de restituer aux communes la compétence afin de faire un travail sérieux et en profondeur pour que chacun puisse décider en connaissance de cause. Un transfert dans la précipitation le 20 mars aurait des conséquences graves pour l'avenir de notre territoire. 

L'eau est une question qui touche au cœur de nos villages et ne pas permettre à chacun d'en conserver sa liberté de gestion, ce serait mettre notre intercommunalité sur de très mauvais rails.

Ce problème de l'eau ne fait, en effet, que mettre en évidence un malaise plus profond. Celui-ci n'est pas né d'hier et perdurera si les équipes communales ne changent pas. 

Alors que Jean-François Siaud disait, lors de ses vœux, que les trois premiers mois de notre intercommunalité allaient être les plus importants, pourquoi Jean-Louis Martin a-t-il refusé de se présenter à une vice-présidence pour influer sur les décisions ? Taulignan est une des communes motrices de la partie Drôme et elle n'est pas représentée dans cette phase cruciale. Grave erreur que beaucoup d'élus du conseil communautaire n'acceptent pas.

Alors que Jean-François Siaud prend régulièrement la parole en Conseil communautaire pour défendre notre position et demander la restitution de la compétence eau aux communes, pourquoi Jean-Louis Martin ne s'est pas présenté à la réunion de la commission eau dont il fait partie, là encore pour jouer son rôle d'élu ? On nous dira que ce jour là il y avait un conseil municipal. Soit ! Mais sûrement y avait-il des solutions pour concilier les deux. 

Quoi qu'il en soit croire que l'intercommunalité peut attendre c'est là aussi, de notre point de vue, une grave erreur car c'est notre avenir qui s'y joue. 

Le retour de nos élus sur leur parole (ils avaient accepté le transfert de cette compétence dans un premier temps - voir notre article ici ), leur refus de "mouiller la chemise" (expression de JF Siaud le jour des vœux) pendant ces trois mois cruciaux, autant de mauvais signes pour le rôle que pourra tenir notre village dans l'intercommunalité.

Pour notre part nous savons, pour travailler avec eux depuis plus d'un mois, que les autres élus communautaires s'investissent et ne ménagent pas leurs efforts pour trouver des solutions acceptables par tous. On ne peut pas leur reprocher de sacrifier l'intercommunalité sur l'autel de leur campagne pour les municipales.


Nous serons donc particulièrement attentifs aux attitudes de chacun et aux votes que s'exprimeront le 20 mars. Nous ne manquerons pas de saluer celles et ceux qui auront œuvré pour l'unité de notre Communauté de communes et qui permettront de restituer la « compétence eau » aux villages afin d'offrir un avenir serein à tous.



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