Après le refus de participer à un
échange sur nos projets respectifs, Jean-Louis Martin et sa liste
vont présenter leur programme lors d'une réunion publique. Malgré
ce rejet quelque peu hautain, ce que l'on peut comprendre après 25
ans de mandat sans véritable alternatives, nous avons tout de même de nombreuses questions à
poser. Mais nous n'irons pas à cette présentation. En effet, la
réunion publique d'une liste n'est pas le lieu pour qu'une autre y
vienne porter la contradiction. C'est pour cela que nous voulions
un débat. Car nous aurions beaucoup de questions à poser
! Beaucoup, beaucoup ! Et nous sommes certains qu'elles
auraient éclairées celles et ceux qui veulent voter en sachant pour
quoi, pour qui. En voilà quelques unes.
Notre première question
concernerait évidemment le refus du débat public. Celui-ci
aurait permis aux candidats que nous sommes, qui connaissons les
dossiers pour y travailler, de poser les bonnes questions. Bien sûr
que les Taulignanais-e-s sont capables de poser de bonnes
questions ! Mais ils ne connaissent pas nécessairement tous les
détails des dossiers. Ce refus d'échanger avec nous a donc aussi
comme résultat de ne pas se confronter à des questions précises
et précieuses.
Nos interrogations sont surtout des
inquiétudes. Celles dont nous avons souvent parlé ici à propos de
l'intercommunalité. Nous avons publié ici un billet précis.
Liées directement aux premières, nos
incertitudes portent aussi sur le réseau d'eau de notre village et son état.
Mais nous avions aussi des questions
sur les investissements engagés pour les parkings, ceux
inconsidérément imprévus comme le démontage de l'ancienne salle
des fêtes.
On aurait aussi pu en savoir plus sur
les relations avec les exécutifs d'associations, le bénévolat dans
la réforme des rythmes scolaires, la méthode à l'oeuvre dans le dossier de dénomination des chemins, la gestion de la salle
des fêtes, l'isolement de Taulignan sur le territoire, des
conflits ancestraux avec d'autres élus locaux et qui immobilisent
notre village (et qui perdureront sans changement profond), du peu de
choses proposées aux jeunes, des incohérences sur la construction
de la salle des fêtes et de la maison médicale, de l'absence
permanente de vision cohérente et à long terme, sur le bilan
démocratique depuis 25 ans, etc.
Et évidemment nous aurions
certainement eu des questions précises et éclairantes sur le
programme de cette liste. Malheureusement on ne pourra jamais en
parler publiquement avec eux puisqu'il n'échangeront devant tous
que pendant les deux heures de réunions à laquelle nous ne pouvons
décemment pas aller.
Le reste se fera par le bouche à
oreille, en privé. Pourquoi ne pas accepter l'échange contradictoire public quand on est à l'écoute ?
Les échanges privés et restreints
sont plus faciles pour persuader, mais se présenter aux suffrages des électeurs, c'est vouloir convaincre.
Pour notre part nous offrons notre
projet depuis plusieurs mois au regard des Taulignanais-e-s car nous
pensons que c'est essentiel.
Nous ne cherchons pas à persuader
mais nous voulons convaincre, avec des arguments, sans peur des
critiques avisées qui ne peuvent être que bénéfiques à qui sait
écouter.
Nul doute que les Taulignanais-e-s seront attentifs à ces questions qui engagent leur avenir !
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